mardi 21 janvier 2014

Les FFG vont fondre de plus de 50%

Comme ce blog l'a affirmé en début de mois, les forces françaises au Gabon (FFG), dont une bonne
partie sont actuellement mobilisées par l'opération Sangaris (1) vont voir leur effectif fondre de plus de 50% dans les mois à venir. Aucune annonce officielle n'a pour l'instant évoqué le sort des implantations françaises en Afrique.
450 personnels, sur le millier actuel des FFG ne seront pourtant pas remplacés, à l'été prochain. Et encore une centaine passeraient à la trappe par la suite, sans doute en 2015. La Côte d'Ivoire profiterait de ces réductions. Plus proche de la bande sahélienne, la RCI jouit aussi d'une conjoncture politique plus favorable.
Conséquence, les FFG seraient déclassées en "éléments français au Gabon" (EFG). Il est vraisemblable que les moyens aériens qui y sont actuellement affectés (deux avions de transport, un Fennec et quatre Puma) vont eux aussi y laisser quelques plumes.
A ce stade, on ne sait pas précisément quelles conséquences cette diminution aura sur le commandement. Les éléments français au Sénégal (EFS) ont été commandés par un général de brigade quoique ne comptant que 300 militaires. Alors qu'avec trois fois plus d'effectifs et une dizaine d'aéronefs, les moyens français au Tchad ne sont commandés que par un colonel.


(1) l'essentiel du 6e BIMa, le DETALAT et l'état-major interarmes, et à sa tête, le général.