mardi 7 janvier 2014

Colocalisation des Caracal : point-méthode

En réponse à une question de votre serviteur, JYLD a livré aujourd'hui la méthode qu'il a retenue pour la
colocalisation des Caracal de l'armée de l'air (hors DGSE) et de terre. Ce sera "la cohérence" qui primera, et "le premier crtière sera celui de la cohérence militaire" a-t-il lâché, sans détailler plus avant. Le ministre a précisé qu'il prendra sa décision sans précipation, mais vraisemblablement, "dans peu de temps". Son conseiller spécial, Jean-Claude Mallet, a déjà visité le 4e RHFS de Pau il y a plusieurs semaines, et doit se rendre à Cazaux lundi prochain, après avoir dû remettre, à plusieurs reprises, sa visite. En refusant de livrer le moindre indice sur le fond de sa pensée, le ministre a néanmoins noté, ce qu'il ne savait pas, que l'unité de Cazaux était qualifiée pour le ravitaillement en vol grâce à un partenariat avec des tankers italiens, et qu'elle avait un caractère interarmées (marins et terriens en son sein) et interallié (deux officiers d'échange, allemand et américain). On lui a aussi rappelé que l'EH 1/67 Pyrénées avait assuré des renforts au profit de la marine, dans l'attente de la pleine capacité sur EC225, et qu'elle disposait dans ses rangs d'une bonne quantité (estimée à 40% des navigants) d'anciens de l'escadrille des opérations spéciales (ESH).
Cette dernière avait été mise en sommeil en 2011 suite à une décision d'un précédent CEMA qui avait affecté deux machines de l'armée de l'air, des équipages et des mécaniciens à Pau, au sein du 4e RHFS. Devenu, de fait, lui aussi, une unité interarmées. Actuellement, l'armée de l'air détient 11 machines (dont trois au profit de la DGSE), et l'armée de terre, 8, dont la moitié au moins ne sont pas, actuellement, disponibles.